Accueil > Publications > Page 2

Communiqué sur la campagne de sensibilisation pour les inscriptions pour les élections tunisiennes

L’association JTLD dénonce le manque de moyens alloués aux IRIEs (Instances Régionales Indépendantes pour les Elections) à l’étranger et les mauvaises conditions d’inscription des tunisiens dans la circonscription France 2, malgré les délais très courts. A part le dysfonctionnement de l’application dédiée aux inscriptions au consulat les dix premiers jours, aucune communication sur ces inscriptions n’a été faite et nous réalisons, par nos actions sur le terrain, que la majorité des tunisiens résidant à Toulouse ne sont pas au courant de ces modalités. De plus, la liste des tunisiens inscrits en 2011 demeure irrécupérable et ne peut donc pas être exploitée.
La motivation et la disponibilité des membres de l’association JTLD et de la société civile à Toulouse se heurtent au manque d’anticipation de l’IRIE, au manque de moyens financiers et à la très mauvaise organisation autour de ce rendez-vous crucial, et ce malgré les aides financières dont dispose l’ISIE (Instance Supérieure Indépendante pour les Elections).

Communiqué suite à l’arrestation de Azyz Amami

L’association JTLD :
• Condamne fermement les circonstances (de cette interpellation) et toute la violence que Azyz a subi, selon les dires de son père qui a pu le voir le soir de l’arrestation, (cf témoignage Mosaqiue fm), et plus généralement, tous ceux qui sont ont subi le même traitement;

• Exige que les forces de police respectent les droits humains lors de l’arrestation des individus et leur droit de faire appel à un avocat, conformément aux articles 24, 27 et 29 de la constitution ;
• Appelle la société civile à maintenir les débats et la mobilisation concernant cette loi et surtout de son utilisation comme prétexte pour arrêter les personnes qui représentent un danger pour ceux qui dirigent ;
• Appelle les députés et les responsables politiques à réformer la loi n°92-52 du 18 mai 1992 relative aux stupéfiants ; loi très sévère et répressive qui existe depuis l’ancien régime et qui a toujours été un moyen de pression sur les personnes qui dérangent le système.
En espérant que cette affaire soit traitée avec plus de transparence, dans le cadre du respect des droits de l’homme et qu’elle soit porteuse d’une réforme effective concernant cette question.

JTLD dans les médias audiovisuels

A deux reprises, la présidente Jihène Saadi ainsi que le vice-président Lazhar Mendil ont participé à l’émission « Votre Télé et Vous » animée par Marie-Laure Augry sur France 3.   JTLD chez France 3: https://plus.google.com/s/jtld La trésorière Zeineb Kilani et le vice-trésorier Haithem Salah ont aussi donné des interviews pour la chaine locale TLT pour appeler à manifester […]

Front Associatif des Tunisiens à l’étranger – De la déontologie et du détournement au Huffpostmaghreb

Suite à la diffusion de l’article « Lancement du site internet Bledi.tn pour les Tunisiens à l’étranger », le 23/08/2013 par Rebecca Chaouch sur Huffpostmaghreb, le F.A.T.E : Front des Associations des Tunisiens à l’Etranger dément les conclusions contenues dans cet article.
En effet, l’article stipule que « dans un communiqué de presse publié le 20 août 2013, le F.A.T.E. énonce quelques chiffres pour rappeler l’importance de ces Tunisiens d’ailleurs […] D’où la création de ce portail virtuel visant à exploiter et fructifier au mieux le « capital tunisien » à l’étranger.»
La citation reprise par la journaliste a été sortie de son contexte, laissant croire que le F.A.T.E cautionne l’initiative et le Secrétariat d’Etat à l’Immigration et aux Tunisiens à l’étranger dans ce projet. Or, le communiqué du F.A.T.E du 23/08/2013 évoque que ce Secrétariat est une nouvelle institution qui vient se greffer sur L’Office des Tunisiens à l’Etranger (OTE) ; qui a toujours servi de vitrine, de propagande et de collecte de renseignements sur les Tunisiens à l’étranger pour le régime de Ben Ali. Le F.A.T.E précise bien que les actions de ces deux institutions laissent les tunisiens à l’Etranger sans espoir et sont bien loin de leurs aspirations.
Les conclusions hâtives de l’article nous oblige à une vigilance dans la lecture des informations présentées par la presse et nous met en garde contre la diffusion des fausses informations dans les médias en Tunisie.

Communiqué – Bilan de l’action humanitaire aux villages de Mabrouka et Rebaia à Meknassy, Gouvernorat de Sidi Bouzid

Un peu plus de deux ans après sa création, l’association JTLD tente d’apporter son aide sur le terrain à la population tunisienne en situation difficile, à travers notamment l’équipement du dispensaire de Mabrouka dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
Une collecte de dons et matériel pour premiers soins a ainsi été lancée début Août 2013 et plusieurs personnes et organismes, dont des professionnels de la santé, ont répondu présents à cet appel. Nous tenons à remercier vivement tous ceux qui ont apporté leur aide à ce projet.
Notre 1ère action d’équipement du dispensaire de Mabrouka (Meknassy, Sidi Bouzid) a été une parfaite réussite grâce à une partie de vos généreux dons !
Nous vous remercions TOUS de nous avoir accompagnés dans cette expérience fort enrichissante et espérons vous compter encore parmi nous lors de nos futures actions sur le terrain.

Communiqué suite à l’assassinat de l’opposant et membre de l’Assemblée Nationale Constituante Mohamed Brahmi

Nous condamnons avec fermeté l’assassinat du député Mohamed Brahmi visant à plonger le pays dans le chaos et exigeons du gouvernement et des responsables politiques d’engager ENFIN de vraies mesures, face à cette montée de violence.
Nous appelons tous les tunisiens et les composantes de la société civile à rester vigilants et se mobiliser contre ces actes qui, ne devraient en aucun cas, devenir une habitude en Tunisie, et à laisser la voie de la violence pour manifester pacifiquement leur colère.
Plus que jamais nous devons rester unis contre cette violence politique. Le processus démocratique est en cours de construction et nous devons rester solidaires pour préserver l’unité nationale du pays, contre les ennemis de la démocratie.
Nous condamnons les appels à la violence et exigeons une enquête indépendante disposant de tous les moyens nécessaires pour faire la lumière sur cet acte de violence, tout comme sur l’assassinat, dans les mêmes circonstances, de Chokri Belaid, le 6 Février 2013. Et ce, en fournissant des éléments solides et véridiques au peuple, sans mensonges.

Un Front Associatif pour les Tunisiens à l’Étranger

Différentes associations actives de tunisiens vivant à l’étranger se sont réunies le 28 mars 2013 dans le cadre du Forum social mondial à Tunis pour débattre du rôle des diasporas dans la construction démocratique postrévolutionnaire et dans l’instauration d’un Etat de droit.
Cette rencontre a réuni des Tunisiens et des Tunisiennes de différentes générations vivant dans plusieurs pays européens et au Canada. Les échanges ont été vifs et sincères.
Les associations présentes rappellent le rôle décisif de la société civile tunisienne à l’étranger dans l’organisation des élections transparentes et démocratiques du 23 octobre 2011 pour l’Assemblée Nationale Constituante.
Les intervenants dénoncent l’absence de réformes concrètes au sein des institutions liées aux Tunisiens à l’étranger comme l’OTE (l’Office des Tunisiens à l’Etranger), les représentations consulaires ainsi que l’absence de redéfinition des missions des attachés sociaux après le 14 janvier 2011.
La création d’un nouveau secrétariat d’État à l’immigration sans aucune politique claire pour l’immigration et les Tunisiens à l’étranger n’a pas su répondre aux problèmes de la diaspora et ses aspirations et ne fait que compliquer la transition démocratique de la Tunisie en renforçant le sentiment de méfiance entre la diaspora et les institutions étatiques.
Les participants considèrent les Tunisiens à l’étranger, représentant dix pour cent de la population tunisienne, comme des citoyens à part entière ayant les mêmes droits et les mêmes devoirs que les Tunisiens au pays et dénoncent toute tentative de les marginaliser ou de les diviser à travers la nouvelle constitution tunisienne.
Les intervenants affirment leur attachement à la Tunisie, à un partage juste de ses richesses, à la mémoire de ses martyrs, à la révolution de la dignité et à leur participation active dans le processus démocratique en Tunisie pour l’instauration d’un Etat de droit.
Les associations présentes à cette rencontre refusent d’être mêlées à toute bipolarisation ou récupération politique.

Communiqué concernant la loi de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections

JTLD dénonce ce caractère discriminatoire relatif à la limite d’âge pour être membre du comité de l’Instance supérieure indépendante pour les élections et exige que les candidats soient représentatifs des jeunes de la société civile, ces jeunes qui ont contribué à cette révolution et dont la participation dans le processus démocratique en Tunisie est nécessaire et primordiale.
L’association JTLD approuve les campagnes soutenant les jeunes de moins de 35 ans à se présenter à la candidature de l’ISIE et encourage vivement tous les tunisiens, de plus ou de moins de 35 ans, souhaitant postuler à envoyer leurs CV sur le site de l’ANC, afin de démontrer que les compétences existent à tout âge.
L’association Jasmin Tunisie Liberté & Démocratie veut enfin alerter l’opinion publique sur ce critère discriminatoire, dans le but de mobiliser le plus possible la plus large partie de la société civile à ce sujet.