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L’association Jasmin Tunisie Liberté & Démocratie, en collaboration avec Amnesty International, ont organisé le 11 Avril 2014 une table ronde sur le thème de la liberté d’expression et les réseaux sociaux en Tunisie, en s’appuyant sur le cas de Jabeur Mejri.

L’association #JTLD et #Amnesty se sont associés pour organiser une table ronde autour de la #liberté d’#expression en #Tunisie, se basant sur le cas de #Jabeur Mejri.
Pendant des semaines, des réunions ont eu lieu pour discuter de l’avancement de l’organisation de cet évènement.

Cette table ronde a été animée par:

  • Mme Nadia Khiari, dessinatrice, auteure de Willis from Tunis et memebre du comité de soutien de Jabeur,
  • Me Bochra Bel Haj Hmida, avocate de Jabeur Mejri,
  • M. Thibaut Cavaillès, correspondant de Radio France à Tunis,
  • M. Nicolas Krameyer, responsable de programme à Amnesty International,
  • M. Santiago Mendieta, directeur de la revue Gibraltar

Nous avons choisi d’évoquer le cas de Jabeur Mejri parce qu’il est le symbole de la grande difficulté qu’expérimentent les tunisiens pour exercer leur droit d’expression malgré les promesses de démocratie de la révolution de 2011.

Son histoire est édifiante.

Jabeur habite Mahdia, une petite ville sur la côte Est de la Tunisie. Il est diplômé d’anglais et chômeur. Il écrit dans un texte en anglais sur un blog et dessine des caricatures du prophète Mahomet. Très peu de personnes llisent son pamphlet mais l’une d’elles montre ces caricatures à un imam de Mahdia.

Le religieux mandate deux avocats pour porter plainte. Des policiers viennent alors arrêter Jabeur le 05 Mars 2012. Pendant les quelques jours d’enquête, il est maltraité, pour l’obliger à signer des aveux. De toute évidence, la justice a été politisée.

Il passe en jugement le 28 Mars et est condamné à 7 ans et demi de prison.

Ses amis créent un comité de soutien pour essayer d’alerter l’opinion publique sur cette condamnation qui, à leurs yeux, a tout d’une injuctice.

Pendant son incarcération, Amnesty International le déclare « prisonnier d’opinion », médiatise son cas et lance une campagne mondiale dès Avril 2012 pour demander sa libération. En france, la pétition adressée à Moncef Marzouki, président de la République tunisienne, a mobilisé plus de 55 000 signatures.

Il a été libéré le 04 mars 2014 après deux ans de prison passés dans des conditions difficiles.

Quand le partenariat entre JTLD et Amnesty s’est mis en place pour l’organisation de cette table ronde, nous ne savions pas que Jabeur allait être libéré. Cependant, dès lors que nous avons appris la bonne nouvelle, nous avons décidé de maintenir ce débat pour avoir un retour des proches de Jabeur et recueillir leurs témoignages (Me Bochra et Nadia Khiari) ainsi qu’avoir une discussion autour de cette thémmatique qu’est la liberté d’expression en Tunisie. En effet, le cas de Jabeur n’est pas isolé; de nombreuses entraves à la liberté de penser et de nombreuses violations à la liberté d’expression ont été constatées depuis 2011 en Tunisie.

Cette table ronde a aussi été suivie en live-streaming par plus de 200 personnes, et a été clôturée par un verre de l’amitié et des pâtisseries orientales, dans une ambiance conviviale et festive.

http://youtu.be/egDcBUXFhiA

http://storify.com/jtldtlse/table-ronde-sur-la-liberte-d-expression-en-tunisie